Foire aux questions des Saintais

Covid-19
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Retrouvez ici toutes vos questions et les réponses des services de la Ville, pendant toute la durée du confinement.

Sorties et déplacements, Travail et entreprises, Gestion des déchets, École et garde d’enfants, Personnes âgées, Logement, Santé, Cérémonies familiales et obsèques, Entraide…

Sorties et déplacements

Fonctionnement du confinement
Sorties pour achats
  • Puis-je aller à la banque ?

    Les opérations bancaires essentielles (retrait d’argent, opérations pour les personnes placées sous tutelle ou curatelles démarches des responsables d’entreprises pour contracter des prêts garantis par l’État, – les retraits de chéquiers ou de CB…) sont autorisées et considérées comme nécessaires afin de pouvoir payer les activités essentielles (consultations médicales, courses alimentaires).

  • Puis-je faire mes courses au supermarché ou à l'épicerie ?

    Les supermarchés et épiceries restent ouverts. Leur approvisionnement en produits alimentaires et de première nécessité est garanti dans les jours et les semaines à venir et les règles du travail de nuit notamment, sont assouplies pour les magasins. Il n’y a donc aucun risque de rationnement et il faut éviter la surconsommation préventive.

    Les espaces culturels et les cafétérias de la grande distribution sont fermés.

    Dans la rue et dans le magasin, respectez une distance de 1 mètre avec les gens qui vous entourent et mettez en œuvre les gestes barrières avant d’y aller et en rentrant.

    La liste des établissements ouverts à Saintes est consultable sur le site de la ville : https://www.ville-saintes.fr/actualite/sante-coronavirus/

  • Que faire si je dépasse le temps indiqué sur mon attestation en raison du temps d’attente dans certains supermarchés ?

    La limite d’une heure concerne uniquement les déplacements liés à l’activité physique individuelle, la promenade et aux besoins des animaux de compagnie.

    Pour les autres déplacements, dont les achats de première nécessité, la durée n’est pas limitée. Néanmoins, il vous est fortement recommandé d’organiser vos sorties pour qu’elles soient les plus brèves possibles.

  • Peut-on aller au marché ?

    Comme dans d’autres communes de France, le préfet de département a, après avis du maire, accordé une autorisation d’ouverture de 2 marchés par semaine répondant à un besoin d’approvisionnement de la population et permettant le respect des gestes barrières et des distances nécessaires entre les personnes.

    Le marché Cours Reverseaux est ouvert le mardi matin et le marché couvert de Saint-Pierre le samedi matin.

    Vous pouvez consulter la liste des commerçants présents à chaque marché sur le site de la ville : https://www.ville-saintes.fr/actualite/sante-coronavirus/

  • Les points de vente à la ferme et collectifs peuvent-ils rester ouverts ?

    Le Gouvernement a publié la liste des établissements qui restent ouverts.

    Les points de vente à la ferme ou en collectif peuvent entrer dans la catégorie « Autres commerces de détail alimentaires et magasin spécialisés » et font donc partie des commerces qui peuvent rester ouverts, en respectant les mesures de distanciation, et les formalisant (limitation du nombre de personnes acceptées dans les locaux, indications au sol sur les distances de 1 mètre à respecter, etc).

  • Y a-t-il une zone délimitée autour de son domicile pour faire ses courses ?

    Non. Mais la règle est le déplacement bref et à proximité du domicile.

    Cependant, si vous n’avez pas d’autre possibilité pour vous ravitailler, vous pouvez aller faire des courses loin de votre domicile, pour des achats de première nécessité. Chacun doit dans tous les cas faire preuve de responsabilité.

  • Puis-je me faire livrer un repas ou des courses ?

    Les restaurants ont fermé leurs portes le 15 mars, comme tout comme les bars, brasseries, cafés et discothèques, jusqu’à nouvel ordre. En revanche les activités de vente à emporter et de livraison sont maintenues dans certains restaurants et débits de boissons, avec la recommandation d’éviter tout contact.

    Dans ce même esprit, certains commerçants non-sédentaires habituellement présents sur les marchés de la ville proposent des livraisons à domicile. Vous pouvez en retrouver la liste sur le site de la ville de Saintes : https://www.ville-saintes.fr/actualite/sante-coronavirus/

  • La Poste effectue-t-elle toujours la distribution du courrier et des colis durant la période de confinement ?

    Les services postaux s’adaptent à la crise dans le souci commun d’assurer leur mission de service public et de protéger au mieux leurs agents dans cette activité.

    Ainsi, La Poste à Saintes assure son activité complète aux jours et horaires habituels.

    Toutefois, la durée de livraison des courriers et colis peut être allongée du fait de la réduction du service et des effectifs.

  • Peut-on se rendre à la laverie ?

    Oui, les laveries font partie des établissements autorisés à ouvrir. Il convient de cocher sur l’attestation dérogatoire de déplacement la case « achat de première nécessité ».

Transports
Animaux de compagnie
  • Les animaux de compagnie peuvent-ils transmettre le COVID-19 ?

    La propagation actuelle du COVID-19 est le résultat d’une transmission d’homme à homme.

    Même si le virus a pu être détecté sur des chiens ou chats de personnes malades, il n’existe actuellement aucune preuve que les animaux de compagnie ou d’élevage jouent un rôle dans la propagation du virus, indique l’Anses dans un avis du 9 mars 2020.

  • Puis-je sortir avec mon chien ou l’emmener chez le vétérinaire ?

    Oui, pour lui permettre de satisfaire ses besoins ou pour un rendez-vous vétérinaire, mais uniquement dans le cadre des visites urgentes ne pouvant être différées et décidées par le vétérinaire, dans le cadre d’un échange téléphonique, et sur la base des informations fournies par le propriétaire de l’animal.

  • Quel comportement adopter avec vos animaux de compagnie ?

    Au vu des connaissances actuelles, les animaux de compagnie ne transmettent pas le virus covid-19. Ce virus se transmet d’homme à homme. Le virus peut cependant vivre quelques heures sur le pelage d’un animal.

    Pour éviter toute contamination et comme recommandé par l’Anses :

    • séparez les animaux des personnes malades ou présumées malades ;
    • ne laissez pas l’animal vous lécher le visage ;
    • lavez-vous les mains avant et après avoir caressé un animal ;
    • ne maltraitez pas votre animal en le nettoyant avec des produits inadaptés !

    Il n’est pas utile de laver un animal qui sort en promenade.
    De plus, tout produit qui n’est pas un produit adapté à l’animal (eau de javel par exemple) ne doit en aucun cas être utilisé. Il peut nuire à votre animal comme à vous et votre entourage. L’usage de produits inadaptés (eau de javel…) voire agressifs pour l’animal, peut être assimilé à une véritable maltraitance et surtout ferait souffrir votre animal sans aucun bénéfice pour vous comme pour lui.

Sorties pour activités physiques
  • Puis-je sortir prendre l’air ?

    Oui, pour effectuer une activité physique ou de la marche. Les sports collectifs ou de contact sont à proscrire à part éventuellement pour ceux qui disposent d’un jardin attenant au domicile et peuvent pratiquer un sport dans le cercle familial auquel le confinement s’applique, (sauf, évidemment, si l’un des membres de la famille est malade).

    Faire du sport en extérieur, c’est donc avant tout faire une marche ou un petit footing mais en respectant 3 règles importantes :

    • Rester à proximité de son domicile (1 km maximum de son domicile) ;
    • Que cette sortie soit brève (pas plus d’1 heure) ;
    • Et sans autre contact qu’avec sa cellule familiale. Vous pouvez sortir avec vos enfants ou seul mais pas retrouver des amis.

    Une seule attestation de déplacement dérogatoire suffit pour un adulte avec des enfants.

    ATTENTION : le vélo n’est pas autorisé dans le cadre de l’activité physique individuelle, à l’exception des promenades pour aérer les enfants où il est toléré que les enfants soient à vélo ou trottinette, si l’adulte accompagnant est à pied.

  • Puis-je être contrôlé dans les jardins de ma copropriété ?

    Non, la copropriété est un domicile et les contrôles ne s’exercent que sur la voie publique. La copropriété est cependant tenue de faire respecter, dans les espaces communs, les règles relatives au confinement.

  • A-t-on le droit d’aller faire son jardin pendant le confinement ?

    Oui, tant que votre jardin est attenant à votre domicile et que vous n’avez pas besoin de sortir dans l’espace public pour vous y rendre.

  • Comment faire du sport chez soi ?

    Les applications qui ont déjà conventionnées avec les fédérations sportives ainsi qu’avec le Comité National Olympique et Sportif Français, s’engagent à proposer gratuitement, dans les jours à venir, aux Françaises et aux Françaises leurs programmes conçus par des professionnels du sport, mais également de la santé et de l’activité physique adaptée.

    Des séances d’entraînement variées à base d’exercices de renforcement musculaire, proprioception, massages, stretching et mouvements fondamentaux seront notamment proposées en accès libre sur les différentes plateformes (mobile, tablette et ordinateur).

  • Puis-je organiser une fête / partir en vacances ?

    Non. Durant la période de confinement, vous ne pouvez ni recevoir ni vous rendre chez quelqu’un et bien entendu, les déplacements pour une résidence secondaire ou une location sont interdits.

    Des contrôles renforcés sur les routes auront lieu durant les vacances de Pâques.

Travail et entreprises

Emploi
  • Puis-je travailler et dans quelles conditions ?

    Le Gouvernement a interdit les déplacements et les activités qui génèrent des rassemblements publics (commerce, restaurants, spectacles, cinéma, manifestations sportives, salons, etc) pour éviter la propagation du virus.
    Les autres activités économiques ne font pas l’objet de restriction. Elles doivent quand c’est possible s’exercer par télétravail.

    Quand ce n’est pas possible, employeurs comme salariés doivent impérativement, comme dans leur vie quotidienne, respecter les gestes barrière, et les règles de distanciation de plus d’un mètre entre chaque collègue ou avec la clientèle.

    Si le télétravail n’est pas possible, je peux me rendre au travail en transport ou mes moyens personnels muni d’uneattestation, d’une carte d’identité et du justificatif de déplacement professionnel rempli par mon employeur. L’attestation est disponible sur le site de la ville www.ville-saintes.fr.

    Les entreprises doivent par ailleurs adapter leur organisation pour limiter au strict nécessaire les réunions, éviter les regroupements de salariés dans des espaces réduits, éviter les déplacements… Le ministère du Travail a diffusé à leur intention une série de conseils et de règles à observer au travail.

    Il existe 3 exceptions :

    • si vous êtes affectés par le Coronavirus car vous devez impérativement rester strictement confiné ;
    • si vous êtes une personne dite à risque (personnes enceintes, souffrant de maladies chroniques ou d’insuffisances cardiaques, âgées, immunodéprimées ou fragiles… la liste complète est sur www.ameli.fr);
    • si vous devez garder vos enfants.
  • Pour ceux qui travaillent au Chèque emploi service universel (CESU), qui doit faire l’attestation (employeurs, CESU ou employé) ?

    Vous devez remplir l’attestation de déplacement dérogatoire et votre employeur doit vous faire parvenir un justificatif de déplacement concernant l’activité que vous exercez.

  • Je suis en formation, que faire ?

    Pour garantir le lien continu et régulier avec les stagiaires de la formation professionnelle et d’éviter ainsi les ruptures de parcours, le ministère du Travail travaille, avec Régions de France, à la mise à disposition pour les organismes de formation de ressources pédagogiques, à la fois sous la forme de plateformes et solutions techniques permettant de diffuser, d’animer des formations et d’assurer le lien pédagogique, et sous la forme de contenus de formation et d’éléments de méthodes pour faciliter la formation à distance.

    Le type de ressources mobilisables et les accès à ces ressources seront proposés cette semaine, à la fois sur le site du ministère du Travail et de Régions de France.

    Dans tous les cas, et notamment lorsque le lien avec les stagiaires qui ont débuté leur formation ne pourra pas être maintenu, le ministère du Travail et Régions de France prendront les dispositions pour maintenir le niveau de rémunération des stagiaires durant toute la période de report.

Chômage
  • Mon contrat de travail s’arrête pendant la période de confinement. Pourrai-je prétendre aux allocations chômage ?

    Les conditions pour bénéficier des allocations chômage ne changent pas pendant la période de confinement. Vous pourrez prétendre aux allocations chômage en vous inscrivant à Pôle Emploi, à conditions de remplir notamment les conditions suivantes :

    • Vous avez été salarié au moins 6 mois au cours des 24 derniers mois (36 derniers mois si vous êtes âgé d’au moins 53 ans à la date de fin de votre dernier contrat de travail) ;
    • Vous avez involontairement perdu votre emploi (licenciement – quel qu’en soit le motif-, fin de CDD ou de mission d’intérim) ou avez perdu votre emploi dans le cadre d’une rupture conventionnelle ou d’une rupture d’un commun accord.
  • Je suis en fin de droits de chômage, que faire ?

    La situation de confinement imposée aux Français a pour effet de ralentir considérablement l’activité économique, et de limiter les opportunités de reprise d’emploi.

    Dans ce contexte le Gouvernement a décidé de prolonger la durée d’indemnisation des personnes dont les droits prennent fin durant la période de confinement. L’indemnisation sera automatiquement prolongée jusqu’à la fin de cette période de confinement.

  • Dois-je me rendre à mon entretien Pôle Emploi prévu pendant la période de confinement ?

    Si cet entretien a été fixé avant la période de confinement, vous ne devez pas vous déplacer en agence. Vous pourrez vous voir proposer un contact par téléphone ou e-mail avec votre conseiller.

  • Est-ce que je peux être contrôlé par Pôle emploi pendant la période de confinement ?

    Le contrôle de la recherche d’emploi est suspendu pendant toute la période de confinement. Aucun demandeur d’emploi ne sera radié ou sanctionné pendant cette période.

  • Je dois faire ma déclaration trimestrielle de ressources, comment faire ?

    Tous ceux qui doivent faire maintenant ou prochainement une déclaration trimestrielle de ressources sont encouragés à le faire par internet. Cependant, toute personne dans l’incapacité de renouveler sa déclaration trimestrielle auprès des services des CAF verra le versement des prestations auxquelles elle avait droit jusqu’alors automatiquement renouvelé. Ce dispositif mis en place par les CAF permettra la continuité des droits pour celles et ceux qui en ont besoin.

    Sont en particulier ainsi concernés : le revenu de solidarité active (RSA), le revenu de solidarité (RSO) dans les outremers, l’allocation adulte handicapés (AAH), l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), et l’ensemble des aides sociales versées sous condition de ressource par les CAF. Les aides au logement seront automatiquement maintenues.

    Par ailleurs, les droits à l’allocation adulte handicapé (AAH) et à l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) qui arriveraient à échéance seront automatiquement prorogés de six mois.

    De la même manière, les droits à la complémentaire santé solidaire et l’aide au paiement d’une assurance complémentaire de santé dont le bénéfice expirera au cours des prochains mois seront prolongés de 3 mois.

Entreprises
  • Comment bénéficier du fonds de solidarité ?

    Le Fonds de solidarité, cogéré par l’Etat et les Régions dont la Région Nouvelle-Aquitaine, vise à soutenir les Très Petites Entreprises (TPE), les travailleurs indépendants ou les micro-entreprises, dans le cadre de l’épidémie de Covid-19.

    Cette aide, qui pourra aller jusqu’à 3 500 € par entreprise, contient 2 volets :

    • une aide d’un montant égal à la perte déclarée de chiffres d’affaires en mars 2020 par rapport à mars 2019, dans la limite de 1 500 €

    Vous pouvez en faire la demande, dès à présent, sur simple déclaration dématérialisée, via votre espace personnel, en suivant le lien ci-joint : https://www.impots.gouv.fr/portail/

    • une aide complémentaire de 2 000 €, auprès des services de la Région Nouvelle-Aquitaine, dont les conditions sont indiquées sur le site https://entreprises.nouvelle-aquitaine.fret qu’il vous est conseillé de consulter de façon régulière.

    Pour cette aide, la demande par voie dématérialisée sera effective à compter du 15 avril prochain.

    Vous trouverez également ci-joint le lien concernant le décret relatif à ce fonds de solidarité et les mesures prises pour limiter la propagation. Je vous invite à en prendre connaissance : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2020/3/30/ECOI2007755D/jo/texte

    Vous pouvez contacter la Région au 05 57 57 55 88 du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 ou par mail à entreprise-covid19@nouvelle-aquitaine.fr.

    La Chambre de Commerce et d’Industrie Rochefort et Saintonge et la Communauté d’Agglomération de Saintes unissent leurs forces afin d’être au plus près des chefs d’entreprise du territoire.

    Afin de répondre aux interrogations, prenez contact :

    crise@rochefort.cci.fr / numéro unique : 05 46 74 74 74

  • Comment obtenir un report des loyers et factures de gaz et d'électricité ?

    Le président de la République a annoncé lundi 16 mars 2020 le report du paiement des loyers, factures d’eau, de gaz et d’électricité pour les plus petites entreprises en difficulté. L’ordonnance du 25 mars 2020, précise le cadre de cette mesure.

    Qui peut en bénéficier ?

    Deux catégories de bénéficiaires sont identifiées :

    • Les entreprises et entrepreneurs qui répondent aux conditions d’éligibilité au fonds de solidarité.
    • Les entreprises qui poursuivent leur activité dans le cadre d’une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire, au vu de la communication d’une attestation de l’un des mandataires de justice désignés par le jugement qui a ouvert cette procédure.

    Tous les renseignements sur : https://info-entreprises-covid19.economie.gouv.fr/kb/les-mesures-de-soutien-aux-entreprises-8382

  • Comment bénéficier du report des charges sociales et fiscales ?

    Les mesures immédiates si votre activité est impactée, sont la mise en place de report de délais de paiement des échéances sociales (URSSAF, organismes de retraites complémentaires) et fiscales (impôts directs).

    Le Gouvernement ouvre également la possibilité de reporter le paiement des cotisations sociales dues au 5 avril 2020.

    Parmi les employeurs de plus de 50 salariés dont l’échéance est prévue le 5 avril qui représentent 224 000 établissements, ceux qui font face à de sérieuses difficultés de trésorerie pourront ajuster leur paiement selon leurs besoins.

    Ce report de cotisations sociales pourra concerner aussi les entreprises et les travailleurs indépendants dont la date d’échéance de paiement de leurs cotisations URSSAF intervient le dimanche 5 avril 2020 : les 490 000 travailleurs indépendants concernés verront cette échéance reportée automatiquement, les cotisations et contributions sociales dues étant lissées sur le reste de l’année.

    Tous les renseignements sur : https://info-entreprises-covid19.economie.gouv.fr/kb/les-mesures-de-soutien-aux-entreprises-8382

  • Je rencontre des difficultés de paiement liées au virus, puis-je bénéficier d’une remise d'impôts directs ?

    Si votre entreprise est confrontée à des difficultés de paiement liées au virus, vous pouvez solliciter auprès du comptable public un plan de règlement afin d’étaler ou reporter le paiement de votre dette fiscale.

    Si ces difficultés ne peuvent pas être résorbées par un tel plan, vous pouvez solliciter, dans les situations les plus difficiles, une remise des impôts directs (impôt sur les bénéfices, contribution économique territoriale, par exemple).

    Le bénéfice de ces mesures gracieuses est soumis à un examen individualisé des demandes tenant compte de la situation et des difficultés financières des entreprises.

    Téléchargez le formulaire de demande de remise gracieuse sur la page dédiée : https://www.impots.gouv.fr/portail/node/13465

  • Du fait de l’impact économique du Covid-19 sur mon activité économique, je souhaite obtenir un rééchelonnement de mes crédits. Un dispositif d’accompagnement est-il prévu ?

    Un soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) est mis en place pour négocier avec sa banque un rééchelonnement des crédits bancaires.

    Des plus, des mesures ont été prises en concertation avec la Fédération bancaire française :

    • Report jusqu’à six mois des remboursements de crédits pour les entreprises ;
    • Suppression des pénalités et des coûts additionnels de reports d’échéances et de crédits des entreprises.

    Pour bénéficier de ces dispositions, nous vous invitons à contacter votre banque ou le médiateur du crédit de la Banque de France du département : 0 800 08 32 08 ou par mail : tpme17@banque-france.fr .

    A savoir : Les établissements bancaires, et les experts comptables, ont mis en place des procédures accélérées d’instruction de crédit pour les situations de trésorerie tendues, dans un délai de 5 jours et une attention particulière pour les situations d’urgence.

    Enfin, l’État se mobilise à hauteur de 300 milliards d’euros pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie. Détails et renseignements sur : https://info-entreprises-covid19.economie.gouv.fr/kb/les-mesures-de-soutien-aux-entreprises-8382

  • Comment obtenir un remboursement accéléré des crédits d’impôts ?

    Le Gouvernement permet le remboursement accéléré des crédits d’impôts sur les sociétés restituables en 2020 et des crédits de TVA.

    Afin d’apporter une aide financière aux entreprises en difficulté, Gérald Darmanin annonce la possibilité de demander :

    • un remboursement anticipé des créances d’impôt sur les sociétés restituables en 2020 ;
    • un traitement accéléré des demandes de remboursement des crédits de TVA par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP).
  • Quel est le procédé à suivre pour faire pour les démarches administratives indispensables au maintien de l’activité professionnelle rendues impossible par la situation, type visite médicale pour renouvellement de permis poids lourd ?

    Sur proposition de la France la semaine dernière, les pays européens ont adopté un amendement étendant de 6 mois la validité de ces certificats, permettant aux chauffeurs concernés de poursuivre leur activité.

Santé et sécurité au travail

Gestion des déchets

École et garde d’enfants

  • Puis-je aller en cours ?

    Écoles, collèges, et lycées restent ouverts, en respect des gestes barrières. Les établissements scolaires doivent vous fournir l’attestation vous servant à vous déplacer pour amener les enfants à l’école.

    Les universités sont fermés.

    Tous les étudiants en santé qui souhaitent proposer leur aide pour la gestion de crise peuvent se signaler auprès de leur université (par exemple, apporter un appui aux centres d’appels du 15).

    Un service de garde sera mis en place département par département, pour les personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire.

  • L’école de mes enfants est fermée, comment faire ?

    Dans le cadre des fermetures d’écoles, si vous êtes parent d’un enfant âgé de moins de 16 ans, vous pouvez bénéficier d’un arrêt maladie indemnisé, si vous ne pouvez pas bénéficier d’un aménagement de vos conditions de travail vous permettant de rester chez vous pour garder votre enfant.

    À noter qu’un seul un des deux parents peut bénéficier d’un arrêt dans ce contexte.

  • Quelle est la procédure pour bénéficier de cet arrêt ?

    La procédure est la suivante :

    • Contactez votre employeur et évaluez avec lui les modalités de télétravail qui pourraient être mises en place ;
    • Si aucune autre solution ne peut être retenue, c’est l’employeur qui doit, via la page employeur du site dédié sur ameli.fr, déclarer votre arrêt de travail ;
    • L’indemnisation est ensuite enclenchée à partir de cette déclaration. Vous percevrez les indemnités journalières et, le cas échéant, le complément de salaire de votre employeur dès le 1er jour d’arrêt, sans application du délai de carence ;
    • Vous n’avez pas à contacter l’ARS ou votre caisse d’assurance maladie, c’est la déclaration de votre employeur, accompagné de la transmission des éléments de salaires selon les canaux habituels, qui va permettre l’indemnisation de votre arrêt de travail ;
    • Les employeurs sont invités à pratiquer dans le maximum de cas le maintien de salaire au bénéfice de leurs salariés, auquel cas ils versent le salaire à hauteur du complément sans attendre le versement des indemnités journalières par l’assurance maladie ;
    • Si vous êtes non-salarié (travailleurs indépendant ou exploitant agricole), vous déclarez directement votre arrêt sur le site Internet dédié.
  • Comment gérer au mieux confinement, garde d’enfants et télétravail ?

    Parce qu’il est parfois difficile de concilier vie professionnelle et vie personnelle, notamment en période de confinement, le Secrétariat d’Etat à l’égalité hommes-femmes a réalisé un « Guide des parents confinés » pour vous soutenir et vous accompagner.
    Guide à télécharger : https://bit.ly/2RkKyQL

  • Mon crédit d'impôt est-il maintenu dans le cadre d’un emploi à domicile pour du soutien scolaire, si celui-ci est réalisé à distance ?

    Le gouvernement a confirmé le maintien du bénéfice du crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile lorsque la prestation de soutien scolaire est réalisée à distance.

    Les prestations de soutien scolaire et cours réalisées à domicile ouvrent droit à un crédit d’impôt sur le revenu au bénéfice des particuliers employeurs.

    Dans les circonstances particulières de la crise sanitaire actuelle, Gérald DARMANIN annonce que ces prestations continueront, à titre exceptionnel et temporaire, à ouvrir droit au bénéfice de cet avantage fiscal lorsqu’elles seront amenées à devoir être réalisées à distance pendant la période consacrée à lutter contre la propagation du Covid-19 au cours de laquelle les déplacements sont limités.

  • Dois-je continuer de rémunérer mon assistante maternelle ?

    En tant que particulier-employeur vous êtes lié par un contrat avec la personne qui garde votre enfant. Les assistantes maternelles peuvent toutefois bénéficier des mesures de chômage partiel. Vous êtes donc tenu de lui payer 80% de son salaire qui vous sera remboursé ultérieurement.

Personnes âgées

  • Puis-je rendre visite à une personne âgée ?

    Les visites aux personnes fragiles et âgées à domicile comme dans les établissements médico-sociaux sont maintenues suivant un protocole sanitaire strict. Chaque établissement établit les modalités de visite. Vous devez voir directement avec l’établissement.

  • Puis-je aller auprès de parents dépendants ou de proches s’ils se retrouvent seuls et sans aide à domicile ?

    Il est possible de rendre visite à un parent âgé et vulnérable ou un proche en situation de handicap, qui ne pourrait subvenir à ses besoins sans aide à domicile. Il convient de rester très vigilant et appliquer très rigoureusement les gestes barrières. Quand cela est possible, il faut limiter au maximum les contacts directs (déposer les courses à l’entrée, faire le ménage dans autre pièce que celle où se situe le parent…) et maintenir une distance d’au moins 1 mètre avec le parent.
    Si on est malade, il ne faut pas s’y rendre et demander à un proche, ne vivant pas dans son foyer, de s’occuper du parent. Il est également possible de prendre contact avec les services sociaux.

    Rappelez-vous que les seniors sont les personnes les plus vulnérables et qu’il faut les protéger le plus possible de tout contact et donc porter une attention encore renforcée aux gestes barrières.

  • Je suis une personne âgée, quelles précautions dois-je prendre ?
    • Je respecte strictement les gestes barrières
    • Exposée à des risques de forme grave ou de complication du COVID 19, je réduis mes sorties et mes déplacements au strict minimum.
    • Si j’ai des symptômes grippaux simples, je contacte mon médecin généraliste. Si j’ai une mauvaise tolérance (difficultés respiratoires, malaise, je contacte le SAMU Centre en composant le 15).
  • Quels sont les dispositifs mis en place dans les EHPAD ?

    Les personnes âgées constituent un public fragile et vulnérable face au virus.
    Le dispositif de protection à mettre en place par tous pour protéger les résidents et limiter la contamination est le suivant :

    • Renforcement des gestes barrières (lavage des mains réguliers) pour ralentir la progression de l’épidémie.

    Les professionnels des EHPAD sont également mobilisés afin de modifier les habitudes au sein de ces structures.
    Cela comprend notamment :

    • La détection très rapide de tout cas suspects et isolement de la personne en attendant confirmation.

    Le 11 mars 2020, le ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé la suspension de l’intégralité des visites extérieures en EHPAD et en unité de soins longue durée. Dans les résidences autonomie, les visites sont fortement déconseillées. Des exceptions pourront être décidées par le directeur pour des situations exceptionnelles. Ces restrictions devront durer tant que la situation sanitaire l’exige, et seront accompagnées de mesures pour rendre cette situation plus simple pour les personnes âgées et leur proche (par exemple, par la mise en place de visioconférences).
    Samedi 28 mars le Premier ministre et le ministre des Solidarités et de la Santé ont appelé à un renforcement supplémentaire des mesures de protection au sein des établissements hébergeant des personnes âgées (Ehpad, Ulsd, résidences autonomies, résidences services) :

    • à travers une limitation des déplacements au sein des établissements pouvant aller jusqu’au confinement en chambre, sur appréciation de la situation par l’équipe de direction et les soignants, couplée avec des mesures d’hygiène drastiques pour éviter l’entrée du virus dans les établissements,
    • parmi ces mesures renforcées figurera une politique de tests renforcée des personnels des établissements.

Logement

Santé

Santé générale
  • Puis-je me rendre chez un professionnel de santé ?

    À l’instar des pharmacies, les cabinets de médecine resteront ouverts mais attention : il est demandé aux personnes qui ressentent les symptômes du Coronavirus de ne pas se rendre au cabinet de leur médecin de ville. En cas de symptômes légers (fièvre et toux), il faut d’abord appeler son médecin traitant ou opter pour une téléconsultation. Si les symptômes s’aggravent au bout de quelques jours, comme avec l’apparition de difficultés respiratoires, il faut appeler le 15.

    Les commerces de matériel médical restent ouverts vous pouvez donc vous rendre chez l’opticien par exemple.

    Depuis le 1er avril, la Ville de Saintes et les médecins généralistes ont déployé un centre Covid-19

  • Puis- je me faire opérer ?

    Toutes les capacités hospitalières nationales et le maximum de médecins et de soignants sont mobilisés, et les consultations et les soins « non essentiels » sont reportés dans les hôpitaux.

  • Puis-je rendre visite à un proche qui sort de l’hôpital ?

    Cela ne fait pas partie des motifs de déplacement, sauf si cette personne est dépendante ou vulnérable et a un besoin impératif d’assistance. Il convient toutefois de faire preuve de responsabilité pour protéger les personnes vulnérables en limitant au maximum les visites et en respectant scrupuleusement les gestes barrières.

  • Les centres d’interruption volontaire de grossesse (IVG) sont-ils ouverts ?

    Les médecins en ville et les sages-femmes sont autorisés à conseiller les femmes et leurs partenaires sur les questions de contraception. Ces mêmes professionnels conventionnés avec un établissement de santé sont habilités à réaliser des IVG médicamenteuses sans passer par l’hôpital.

    Les interruptions de grossesse sont considérées comme des interventions urgentes par le ministère des Solidarités et de la Santé. Leur continuité doit être assurée. Le Planning Familial maintient son numéro vert, 0800 08 11 11, pour répondre à toute question à ce propos.

Sécurité alimentaire et environnement
  • La consommation de produits surgelés présente-t-elle moins de risque ?

    Il n’y a actuellement pas de preuve que la manipulation ou la préparation de produits alimentaires présentent un risque de transmission si les règles d’hygiène des mains et les recommandations d’hygiène habituelles données par l’ANSES sont respectées. Pour rappel, un apport alimentaire varié et équilibré comprenant des produits frais est nécessaire afin d’être en bonne santé.

  • Comment nettoyer les produits achetés au supermarché ?

    En rentrant des courses – et de manière générale de l’extérieur du foyer, le plus important est le lavage des mains, à l’eau et au savon. Ensuite, il est également important de laver fruits et légumes, comme d’habitude, en suivant les règles de bonnes pratiques d’hygiène alimentaire disponibles sur le site de l’ANSES.
    Désinfecter les autres produits (boites, conserves…) n’est cependant pas jugé utile, car le risque de contamination par ce biais est très faible. Ces produits passent peu de mains en mains. De plus, même s’ils étaient contaminés par des gouttelettes, de l’avis des experts, la plus grande partie du virus, susceptible de contaminer, meurt au bout de quelques minutes. Le plus important reste donc de se laver les mains.

  • Faut-il désinfecter ses conserves et laver ses fruits et légumes en rentrant des courses ?

    Il est recommandé de bien suivre les règles d’hygiène des mains en rentrant des courses et après manipulation des produits alimentaires. Il est également important de laver fruits et légumes, comme d’habitude, en suivant les règles de bonnes pratiques d’hygiène alimentaire disponibles sur le site de l’ANSES. Désinfecter les conserves, passant peu de mains en mains, n’est cependant pas jugé utile, car le risque de contamination par ce biais est très faible.

  • L’eau du robinet fait-elle l’objet de contrôles ?

    Il n’y a actuellement aucune raison de suspecter une transmission du virus via l’eau courante.

  • Pourquoi les rues ne sont-elles pas désinfectées en France ?

    L’efficacité de la désinfection systématique des rues pour lutter contre la propagation du virus n’est pas démontrée. Par ailleurs, l’impact éventuel de l’utilisation massive de produits désinfectants dans les lieux publics peut poser un problème environnemental et sanitaire non négligeable.

    Pour lutter contre la propagation du virus, le confinement, le respect des règles d’hygiène et de distanciation sont les méthodes qui ont montré leur efficacité, notamment en Chine.

  • L’alcool à brûler et le vinaigre sont-ils des désinfectants efficaces pour lutter contre le COVID-19 ?

    Concernant la désinfection des surfaces contre le coronavirus :

    • L’ANSM recommande les produits avec la norme NF EN 14476.
    • Les produits à base d’alcool (alcool ménager avec 70% d’éthanol ou alcool à brûler à 90-95% d’éthanol) sont également efficaces.
    • L’eau de Javel > 0.05% constitue également une alternative efficace si on ne dispose pas de tels produits
    • L’utilisation de vinaigre ou d’huiles essentielles n’est pas recommandée car ils ne sont pas efficaces contre le coronavirus.

    Pour se désinfecter les mains :

    • L’eau et le savon doivent être privilégiés.
    • En cas d’absence de point d’eau, il est possible d’utiliser du gel hydro-alcoolique.
Grossesse
  • Je suis enceinte, vais-je devoir accoucher chez moi ?

    Non, vous pouvez vous rendre comme prévu à votre maternité, en cochant la case « motif de santé » sur votre attestation dérogatoire.

  • Le père de mon enfant pourrait-il m’accompagner et assister à mon accouchement ?

    Avec le principe de garder la composante humaine et familiale de l’accouchement, et avec le principe d’éviter au maximum les risques de contamination des soignants et des autres patients, le CNGOF (Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français) du 27 mars 2020 recommande d’accepter l’accompagnant en salle de naissance à partir de la phase active de travail, sans possibilité de va et vient.

    Les gestes barrière sont reprécisés à l’entrée de la salle de travail. L’accompagnant peut rester dans la salle dans les 2h qui suivent l’accouchement.

    Ils recommandent notamment, qu’en salle d’accouchement :

    1. Pas de sortie du père de la salle pendant toute la durée de l’accouchement sous aucun prétexte (boire, manger, fumer). En cas de sortie, il doit quitter définitivement l’hôpital.
    2. Le père doit sonner pour aller aux toilettes.
    3. Prévoir dans le sac d’accouchement des aliments type barres de céréales, biscuits. Un repas sera proposé dans la mesure du possible.
    4. Le père ne peut pas accéder aux services d’hospitalisation. Son départ se fait à H2 et il revient pour chercher sa conjointe.
    5. La sortie précoce est recommandée
    6. Pas d’accompagnant dans le service d’hospitalisation ni en salle de césarienne si celle-ci est nécessaire.
Don du Sang
COVID-19
  • Si on a eu des symptômes (courbatures, douleurs poitrine, toux) du COVID-19 sans forme grave (pas de fièvre, pas d'essoufflement ni difficultés respiratoires) pendant les 7 premiers jours, peut-on développer une forme grave les 7 jours suivants ?

    Il convient de rester prudent car il est possible de développer une forme grave jusqu’à la guérison complète, confirmée par un médecin.

    Pour rappel, les difficultés respiratoires et l’essoufflement sont les principaux signaux d’alerte d’une potentielle forme grave de la maladie. Il faut appeler le 15 si ces symptômes surviennent.

  • Peut-on effectuer un diagnostic en ligne via une application ?

    Non, seul un médecin peut poser un diagnostic, que ce soit par téléconsultation ou en consultation physique.

    Cependant, un algorithme d’aide à l’orientation, validé par le ministère des Solidarités et de la Santé, permet d’orienter les patients sur la base de questions types : https://maladiecoronavirus.fr. Son résultat ne constitue cependant pas un avis médical.

    En cas de doute, demandez conseil à votre médecin, et favorisez l’utilisation de téléconsultations.

  • Les personnes atteintes souffrent-elles toutes de fièvre ?

    La fièvre est le symptôme le plus répandu parmi les personnes atteintes. Cependant toutes les personnes atteintes ne présentent pas de fièvre ; certaines personnes atteintes ne présentent d’ailleurs aucun symptôme (patients asymptomatiques), d’où l’importance de respecter les consignes de confinement, les gestes barrières et la distanciation sociale, même lorsque l’on ne se sent pas malade.

  • Les porteurs qui guérissent sont-ils immunisés ?

    A ce jour, il nous est impossible d’affirmer qu’il existe une immunité chez les personnes guéries du COVID-19. Cependant, les données scientifiques sont rassurantes, car il n’existe pour le moment aucun cas avéré de seconde infection.

  • Le virus laisse-t-il des séquelles ? Peut-on avoir des séquelles après guérison ?

    La grande majorité des patients atteints de COVID-19 guérissent sans séquelles. Chez les patients atteints de formes graves, la prise en charge hospitalière adaptée permet de réduire le risque de séquelles.

    Chez les patients guéris après un passage en réanimation, il est toutefois possible d’avoir des troubles ventilatoires persistants à distance de l’infection.

  • Les fumeurs sont-ils plus touchés ?

    Les fumeurs ne sont pas plus à risque d’être contaminés, toutefois ils sont plus à risque de développer des formes graves. Fumer abîme les tissus pulmonaires et les rend plus vulnérables à l’arrivée du virus. Des études ont montré que fumer augmente le risque de développer une forme sévère ou très sévère du COVID-19 de +50%, ainsi qu’un risque de décès de +133% par rapport aux non-fumeurs.

  • Le virus se transmet-il par le sang ?

    On retrouve du coronavirus dans le sang des personnes contaminées. Il existe donc un possible risque de transmission par le sang. Ce jour cependant, il n’existe aucun cas confirmé de contamination par le sang.

    Pour rappel, le sang prélevé lors de dons du sang est systématiquement décontaminé de tous les virus. Il n’existe donc aucun risque à donner son sang, ni à en recevoir. Les personnes non malades sont de plus fortement invitées à continuer à donner leur sang, malgré le confinement.

  • Le virus pourrait-il revenir chaque année ?

    Le SARS-CoV-2, responsable du COVID-19, est un nouveau virus dont nous connaissons encore mal le comportement. A ce jour, il nous est impossible de savoir si le virus pourrait revenir chaque année. La recherche se penche activement sur la question, ainsi que sur l’éventuelle saisonnalité de sa diffusion.

    Ce jour cependant, nous ne disposons d’aucune preuve pour étayer cette hypothèse.

  • Le réchauffement climatique aurait-il un impact sur le virus ?

    Nous ne disposons pas d’assez d’éléments pour évaluer l’impact du réchauffement climatique sur le virus. De même, nous ne savons si la remontée des températures saisonnières aura un quelconque effet sur le virus.

  • Si un vaccin est trouvé, sera-t-il rendu obligatoire ?

    Le caractère obligatoire ou non d’un éventuel vaccin sera décidé en fonction des résultats des études cliniques ainsi que des données épidémiologiques.

Gestion de l’épidémie
  • Comment sera décidé le tri des patients admis en réanimation si les hôpitaux arrivent à saturation ?

    Le comité d’éthique de la SFAR (Société Française d’Anesthésie et de Réanimation) a publié ses recommandations à propos des décisions médicales d’admission des patients en unité de soins critiques dans le contexte pandémique.

    Les réanimateurs sont sollicités au quotidien pour orienter la prise en charge des patients les plus graves. Après discussion collégiale entre plusieurs professionnels et après entretien avec la famille, si elle est disponible, il est parfois décidé ne pas infliger de souffrances inutiles aux patients. Cette limitation de soin répond au principe éthique de non malfaisance.

    Si les hôpitaux arrivent à saturation, de telles décisions seront prise au cas par cas : il n’existe pas de “critères de tri” spécifiques. Des cellules de soutien éthique sont en cours de déploiements dans les hôpitaux afin d’aider les soignants à gérer la crise.

    Ce jour, tous les efforts sont toutefois déployés pour que les hôpitaux qui accueillent un nombre important de patients puissent transférer ces derniers dans un autre établissement. Dans ce contexte, nos voisins européens (Suisse, Allemagne, Luxembourg) ont accepté de prendre en charge des patients français dans les zones sous tension. L’armée et le TGV médicalisé sont également mobilisés pour déplacer les malades des régions sous tensions vers d’autres territoires.

  • Pourquoi le Gouvernement affirme-t-il que le port des masques par tous n’est pas utile ? Puisqu’il y a des cas asymptomatiques, ne faudrait-il pas que chacun porte un masque ?

    Le port du masque dans la population générale limite essentiellement la propagation du virus quand il est porté par les personnes malades et symptomatiques (émettant des postillons contaminants).

    Pour les personnes asymptomatiques, ce sont essentiellement le respect des gestes barrières et les mesures de distanciation sociale qui limitent la propagation du virus.
    Pour les non-malades, les meilleures défenses contre le virus demeurent également les gestes barrière et la distanciation sociale, appliqués de manière systématique, et pas uniquement en présence de cas symptomatiques. Le confinement généralisé, la distanciation sociale et l’isolement les malades sont ce jour indispensables pour limiter la propagation du virus. Ils permettent de protéger l’ensemble de la population, notamment les plus fragiles, et d’aider nos soignants et notre système de santé.

  • Que penser de l’utilisation des masques Decathlon par les professionnels de santé ?

    Aucune recommandation ni données scientifiques ne sont disponibles ce jour concernant l’usage de tels dispositifs, non médicaux, pour la protection des professionnels de santé. Il n’est donc pas recommandé de faire usage de ce type de masques.

  • Le dépistage massif ne serait-il pas plus efficace que le confinement ?

    Le dépistage et le confinement ont deux objectifs différents. En effet, le confinement a pour but de freiner la propagation du virus; et le dépistage d’orienter pour la prise en charge et ne faire qu’un isolement ciblé. Le dépistage massif n’a pas forcément de sens à toutes les phases d’une épidémie. En phase 3, le virus circule activement sur le territoire. Le suivi de cas est donc difficilement réalisable. De plus, les tests actuels, fondés sur les PCR, n’éliminent pas une possible infection ultérieure, ni ne donnent d’information sur une contamination passée. Ainsi, un dépistage massif ne donnerait pas suffisamment d’information ce jour pour contenir l’épidémie.

    Cependant, de nouveaux tests sont en cours de développement et devraient nous permettre de proposer une stratégie élargie de test pour sortir du confinement. Ces tests sont les tests rapides, qui pourront nous permettre de généraliser le dépistage, et les sérologies, qui pourront nous donner des informations sur une contamination passée ou une immunité contre le virus.

  • Une grande campagne de dépistage à l’échelle nationale pourrait-elle être lancée ?

    Nous pourrons sortir du confinement une fois que la circulation du virus ne sera plus fortement active sur le territoire et que la situation pourra être contrôlée par des mesures plus ciblées. Une stratégie de test adaptée sera mise en œuvre pour cette phase post-épidémique.

  • Pourquoi ne pas tester l’ensemble de la population et lever le confinement pour les personnes immunisées et non atteintes ?

    Le dépistage et le confinement ont deux objectifs différents.

    • Le confinement a pour but de freiner la propagation du virus
    • Le dépistage a pour but d’orienter la prise en charge ou ne faire qu’un isolement ciblé.

    Un dépistage massif n’est pour le moment pas envisageable car le virus circule trop fortement sur territoire et le suivi individuel des cas trop difficile.

    De plus, les tests actuels, fondés sur les PCR, n’éliminent pas une possible infection ultérieure, ni ne donnent d’information sur une contamination passée.

    Ainsi, un dépistage massif à base de tests PCR ne serait pas suffisamment efficace pour contenir l’épidémie. Enfin, même si réalisé, la forte circulation active du virus sur le territoire rend difficile un confinement individualisé.

    Cependant, de nouveaux tests sont en cours de développement et devraient nous permettre de proposer une stratégie élargie de test pour sortir du confinement. Ces tests sont les tests rapides, qui pourront nous permettre de généraliser le dépistage, et les sérologies, qui pourront nous donner des informations sur une contamination passée ou une immunité contre le virus.

  • Un médecin souhaite mettre en place des tests dans son cabinet pour les patients. Quelles sont les modalités ? Qui contacter ?

    La stratégie de test actuellement en œuvre n’inclut pas les tests en cabinet médical. Des tests rapides, possiblement réalisables par les médecins généralistes, sont en cours de développement mais ne sont pas encore disponibles. Le ministère des Solidarités et de la Santé communiquera en temps voulu sur les modalités d’accès de ces tests une fois qu’ils auront été validés et qu’ils seront accessibles.

    Pour rappel, aujourd’hui, les prélèvements sont soit réalisés à l’hôpital, soit à domicile par des professionnels de santé en lien avec un laboratoire en ville. Les tests PCR sont ensuite réalisés dans des laboratoires de type P2, hospitaliers ou privés.

  • Quand pourra-t-on voir les effets du confinement ?

    Les premiers effets du confinement, sur le nombre de nouveaux cas, seront visibles une fois la période d’incubation maximale du virus passée, à partir de 14 jours au minimum.

    Il faudra ensuite quelques jours supplémentaires pour voir son effet sur les hospitalisations, car une fois l’incubation terminée, les sujets atteints peuvent ne développer des formes graves qu’au bout de quelques jours.

  • Quel élément pourra déclencher la fin du confinement ?

    Nous pourrons sortir du confinement une fois que la circulation du virus ne sera plus fortement active sur le territoire et que la situation pourra être contrôlée par des mesures plus ciblées. Une stratégie de test adaptée sera mise en œuvre pour cette phase post-épidémique.

  • Est-il possible de réquisitionner les cliniques privées ?

    Les cliniques privées participent déjà activement à la crise du COVID-19. Leurs activités non-prioritaires ont été déprogrammées. Elles ont bénéficié d’une autorisation spéciale pour l’utilisation de leurs réanimations lorsque cela était possible et en sécurité.

    Par ailleurs, les cliniques ont été mises à contribution pour soutenir l’effort national contre l’épidémie de coronavirus. Les cliniques ont notamment donné du matériel médical aux services de réanimation des hôpitaux publics, leurs personnels soignants ont été également réaffectés dans certains services des hôpitaux publics.

Cérémonies familiales et obsèques

Entraide

  • Comment s’organiser pendant le confinement ?

    Le secrétariat d’État au Numérique a recensé l’ensemble des offres gratuites des plateformes numériques susceptibles de vous accompagner pendant cette période de confinement : télétravail, connectivité, apprentissage, livraison, téléconsultation, accès à l’information et au divertissement.

    Retrouvez l’ensemble de ces offres sur la plateforme dédiée : www.mobilisation-numerique.gouv.fr

    D’autre part, le Secrétariat d’Etat à l’égalité hommes-femmes a réalisé un « Guide des parents confinés » pour vous soutenir et vous accompagner dans l’art délicat de concilier vie professionnelle et vie personnelle notamment en période de confinement.  Guide à télécharger : https://bit.ly/2RkKyQL

  • Je veux me rendre utile, comment faire ?

    Pour que chacun puisse prendre sa part de cette mobilisation générale des solidarités, le Gouvernement lance la Réserve civique-COVID 19 jeveuxaider.gouv.fr. Afin de permettre à tous ceux qui le peuvent et qui le souhaitent de s’engager et de donner de leur temps, pour que les plus démunis et les plus vulnérables ne soient pas les premières victimes de cette crise. Quatre missions prioritaires sont répertoriées :

    • Aide alimentaire et d’urgence.
    • Garde exceptionnelle d’enfants de soignants ou d’une structure de l’Aide Sociale à l’Enfance.
    • Lien (téléphonique, visio, mail, etc.) avec les personnes fragiles isolées : personnes âgées, malades ou en situation de handicap.
    • Solidarité de proximité : courses de produits essentiels pour les voisins (fragiles, isolés, handicapés).

    Cet espace est ouvert à tous, vous pouvez également y déposer des missions.

    D’autre part, l’association « Voisins Solidaires » se mobilise aussi pour vous aider à trouver des modes de dialogue et d’entraide avec vos voisins proches : retrouvez toutes les astuces pour faciliter l’entraide entre voisins, tout en respectant les précautions d’usages et les gestes barrières grâce au KIT DES VOISINS SOLIDAIRES : www.voisinssolidaires.fr.

    7 associations spécialistes du bénévolat, Benenova, webassoc.fr, Passerelles et Compétences, Latitudes – Exploring Tech for Good, Pro Bono Lab, France Bénévolat, et Tous Bénévoles, unissent aussi leurs forces pour faciliter l’engagement et proposer des missions à distance, en soutien aux associations, très affectées dans le contexte actuel.

    Ce portail apporte  une solution complémentaire aux missions d’urgence et de proximité  couvertes par la plateforme gouvernementale #jeveuxaider : https://benevolat.fr/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=Flash_infos_Coronavirus5&utm_medium=email

  • Je suis soignant et je cherche à me loger à proximité de mon lieu de travail, que faire ?

    En solidarité avec le personnel soignant le groupe Accor a lancé le programme CEDA (pour Coronavirus Emergency Desk Accor), en collaboration avec l’AP-HP. Les personnels soignants peuvent envoyer un email à l’adresse : ceda@accor.com. Le groupe Accor essaie ensuite de leur trouver un hébergement à proximité de leur lieu de travail.

    De plus, en partenariat avec le ministre de la Ville et du Logement, Airbnb a lancé le 24 mars un nouveau dispositif pour mettre en relation des personnels médicaux et travailleurs sociaux mobilisés contre le COVID-19 avec des hôtes proposant un logement gratuit. Le soignant doit remplir un formulaire sur : https://news.airbnb.com/fr/des-logements-gratuits-sur-airbnb-pour-les-personnels-medicaux/
    Dans ce cadre, les propriétaires sont bien sûr autorisés à sortir pour remettre les clés du logement au bénéficiaire.

  • Quelle est la situation des victimes violences domestiques durant la période de confinement ?

    Les premiers chiffres montrent malheureusement une hausse de plus de 30 % des violences domestiques depuis le début du confinement. Cette situation est insupportable et le gouvernement poursuit sa démarche d’information et d’accompagnement de ces situations.

    Des soutiens sont à l’écoute des victimes ou des témoins de ces violences :

    • Le  3919 : numéro d’écoute pour les victimes
    • Le 114 : signalement de situations de violences par SMS
    • Le 17 : si vous êtes victime ou témoin de violences domestiques, les services de police sont à votre écoute et interviennent immédiatement.
  • Aidons-nous les personnes sans-abri ?

    Les personnes sans-abri sont accueillies dans des lieux qui restent ouverts et respectent le seuil de rassemblement maximal. 164 000 places d’hébergement sont actuellement disponibles pour les personnes sans abri qui ne sont pas malades. A Saintes, les haltes de jour et de nuit restent ouvertes sous la gestion de l’association Tremplin 17 en lien avec la Ville. Elles proposent, en plus d’un hébergement de nuit, un accès à des douches, un espace pour laver le linge et un accès numérique gratuit pour effectuer les démarches administratives en ligne.

    Des possibilités d’hébergement dans des hôtels de la ville sont par ailleurs déjà prévues en cas de besoin.

    La période de la trêve hivernale a également été prolongée de 2 mois dans tout le pays.

    En complément, depuis le 19 mars, 40 centres d’hébergement médicalisés ont ouvert dans toute la France pour accueillir des personnes sans-abris atteintes par le COVID-19, mais ne nécessitant pas d’hospitalisation. D’autres établissements ouvriront bientôt, à raison d’au moins un par région.

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